#Recyclage
03/02/2016
Les océans et les mers semblent plus que jamais dans l’actualité de ces derniers mois. Entre la COP21 et le phénomène El Niño qui se profile, la planète « eau » est au centre des préoccupations de tous, politiques, écologistes, scientifiques et industriels.
Aux premiers rangs des priorités environnementales figurent ces tonnes de déchets plastiques qui flottent dans les océans. 150 millions de tonnes. C’est plus qu’il n’en faut pour égaler le poids des poissons, si aucune mesure n’est prise d’ici à 2050. Fortement plébiscité durant la seconde moitié du 20ème siècle du fait de ses faibles coûts de production et ses multiples fonctionnalités, le plastique a vu son utilisation – souvent éphémère – multipliée par 20. Au point de laisser s’amonceler 32% de ses déchets dans la nature. Et en 2050, ce sera comme si 4 camions-poubelles déversaient toutes les minutes leurs contenus de déchets plastiques dans les océans…
Pour éviter ce scénario catastrophe, la Fondation Ellen MacArthur milite pour la transition d’une économie basée sur le jetable vers une économie circulaire où les matières sont recyclées. Or le zamak est recyclable indéfiniment, sans perdre ni sa pureté, ni ses propriétés, ni ses qualités intrinsèques. 90% des alliages de zinc sont recyclés. Par ailleurs, le zamak moulé produit très peu d’émissions dans l’air et dans l’eau. Sa consommation d’énergie est également très faible.
Sans donc vouloir faire de vague, le scénario de fin de vie des produits en zamak est beaucoup moins sinistre. Le zamak se désagrège dans l'eau de mer, il n'est pas produit à partir d'hydrocarbures, Il n'apporte pas de pollution et puis....il ne flotte pas ! Dans un monde avec moins de plastique et plus de zamak, le 7ème continent peut donc rester un mythe.
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